Le gouvernement luxembourgeois embarrassé : la Cour de justice de l'Union européenne contredit à nouveau le Luxembourg
Luxembourg - 16 mai 2024
Le gouvernement luxembourgeois se trouve dans une position embarrassante après que la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a de nouveau rendu une décision contraire à celle du Luxembourg. La question centrale était de savoir si un travailleur frontalier pouvait recevoir des allocations familiales pour un enfant avec lequel il n'a pas de lien biologique, mais qui est reconnu par les autorités de son pays d'origine. Le Luxembourg estimait que cela était impossible, mais la CJUE a jugé cette décision discriminatoire.
En résumé, un travailleur frontalier belge percevait des allocations familiales pour un enfant placé chez lui par les autorités belges. Cependant, le ministère luxembourgeois concerné a ensuite récupéré cet argent, arguant que le travailleur ne pouvait pas percevoir ces allocations car il n'avait pas de lien de parenté avec l'enfant et que celui-ci, de nationalité différente, n'était pas considéré comme membre de sa famille.
Le travailleur frontalier a contesté cette décision en affirmant qu'elle constituait une discrimination basée sur la nationalité et a porté l'affaire devant les tribunaux luxembourgeois. L'affaire a finalement été portée devant la CJUE.
La CJUE a décidé que le Luxembourg avait commis une erreur. Dans une bataille perdue d'avance pour le Luxembourg, la Cour a statué que le pays avait indirectement discriminé l'enfant d'un travailleur frontalier. Cette affaire, qui a longtemps embarrassé le pays, a une fois de plus secoué le gouvernement. Selon la législation européenne sur la protection des droits des enfants et des familles, le Luxembourg ne peut pas refuser les allocations familiales à l'enfant d'un travailleur frontalier, car cet enfant est considéré comme faisant partie de sa famille selon une décision de justice d'un pays voisin.
La CJUE a également ajouté que le Luxembourg peut obliger le travailleur frontalier à subvenir aux besoins de l'enfant, à condition qu'une telle exigence soit également imposée à un résident : « De même, la question de savoir si le travailleur frontalier subvient à ses propres besoins n'est pertinente que si cette condition s'applique également à un travailleur résident ayant un enfant placé chez lui. »
Selon l'interprétation de la CJUE, il revient désormais aux tribunaux luxembourgeois de régler le différend entre le travailleur frontalier belge et le Fonds pour l'avenir des enfants.
Le gouvernement ne souhaite pas la répartition et l'hébergement obligatoires des réfugiés au niveau des municipalités
Luxembourg - 16 mai 2024
Le ministre de l'Intérieur et le ministre de l'Accueil ont déclaré que le gouvernement n'a actuellement pas l'intention de planifier un mécanisme de répartition obligatoire des demandeurs d'asile pour les municipalités. Ils ajoutent que 72 structures d'accueil sont actuellement gérées dans 34 municipalités.
Deux nouvelles structures ont récemment été inaugurées : un centre d'hébergement pour demandeurs d'asile avec 55 lits à Schimpach et un autre avec 118 lits pour les bénéficiaires de la protection internationale ou les réfugiés à Esch-sur-Alzette.
Deux autres structures sont encore en cours de développement et seront inaugurées cet été : l'une avec 140 lits à Ettelbruck et l'autre avec 41 lits à Hesperange, toutes deux destinées à l'hébergement des demandeurs d'asile.
Ainsi, il semble que le nouveau gouvernement luxembourgeois ne prévoit pas actuellement de programme de répartition obligatoire pour les municipalités concernant l'accueil des demandes de protection internationale. Ce programme semble être facultatif et dépend des accords avec chaque maire.
Le projet de reconnaissance de la Palestine comme État rejeté par le Luxembourg
Luxembourg - 16 mai 2024
Le Parti socialiste luxembourgeois (LSAP) avait proposé une reconnaissance officielle de la Palestine en tant qu'État devant le Parlement luxembourgeois. Yves Cruchten, député au Parlement, a demandé au gouvernement luxembourgeois de reconnaître officiellement la Palestine.
La demande des socialistes s'inscrit dans le contexte des conflits au Moyen-Orient. Bien que tous les partis aient convenu que la situation et les actions d'Israël sont inacceptables et que les pertes civiles sont très élevées, les positions divergeaient quant à la reconnaissance officielle de la Palestine.
Xavier Bettel, du Parti démocratique (DP) et ministre des Affaires étrangères, a demandé le retrait de la proposition ou un vote contre celle-ci, estimant que ce n'était pas le moment approprié. Il a ajouté : « Ne manquons pas l'occasion de créer une dynamique, plutôt que de passer de 140 à 144 pays, ce qui ne change rien. »
David Wagner, du parti de gauche Déi Lénk, a répliqué : « Je pense que c'est une mauvaise analyse de croire que si nous agissons aujourd'hui, cette initiative échouera. » Yves Cruchten a insisté : « Au contraire, je pense que si le Luxembourg rejoint l'initiative d'autres pays, nous créerons une dynamique et ne la briserons pas. »
Le parti des Verts (Déi Gréng) a également appelé à une reconnaissance immédiate de la Palestine. Cependant, la proposition a finalement été rejetée par une majorité de voix des partis CSV, DP et ADR.
Il est à noter que Xavier Bettel, ministre des Affaires étrangères, se rendra en Israël et en Palestine dans deux semaines pour rencontrer des responsables locaux.
La Princesse Alexandra, fille unique du Grand-Duc, est devenue mère
Luxembourg - 16 mai 2024
Dans une joyeuse nouvelle, la Princesse Alexandra, fille unique du Grand-Duc Henri et de la Grande-Duchesse Maria Teresa, a accueilli son premier enfant avec son époux, Nicolas Bagory. Leur fille, prénommée Victoire, a vu le jour le 14 mai 2024 à Paris.
C'est avec une grande joie que le Grand-Duc et la Grande-Duchesse ont annoncé la naissance de leur petite-fille, Victoire, fruit de l'amour entre Alexandra et Nicolas.
Victoire vient enrichir la lignée royale du Luxembourg en tant que huitième petit-enfant du couple grand-ducal.
Méfiez-vous des e-mails et des SMS frauduleux !
Luxembourg - 16 mai 2024
Il est presque impossible de passer une journée sans recevoir des e-mails, des messages texte ou des appels frauduleux, dont le seul objectif est d'escroquer les gens.
Dans ce contexte, la police met en garde contre une nouvelle méthode d'escroquerie, où les fraudeurs se font passer pour de faux employés de banque ou de faux employés de CNS, Luxtrust ou CCSS.
Actuellement, des e-mails circulent au Luxembourg, avertissant les destinataires que leur certificat Payconiq a expiré. Les fraudeurs affirment dans ces e-mails ou messages qu'à défaut de renouveler le certificat dans les trois jours, vous ne pourrez plus effectuer de virements ou payer vos factures. Ensuite, ils vous demandent de renouveler votre certificat Luxtrust ou votre autorisation d'utilisation de Payconiq. Pour ce faire, vous devez cliquer sur un lien et fournir certaines données.
Il s'agit là d'une tentative de phishing visant à accéder aux données personnelles des individus. Dès que les criminels ont accès à vos coordonnées bancaires et à vos cartes, ils peuvent retirer des sommes importantes.
La police rappelle une fois de plus que de telles demandes ne correspondent en aucun cas aux procédures suivies par les administrations sérieuses, les entreprises ou les banques. Elles ne demandent jamais à un tiers de leur transmettre votre carte bancaire ou votre jeton, et elles ne demandent jamais vos informations personnelles par téléphone ou par e-mail.
La police recommande de ne pas se laisser abuser si vous n'êtes pas sûr d'être victime d'une arnaque et de contacter immédiatement votre banque ou votre entreprise concernée.
La police demande également aux personnes âgées de se méfier de ces tentatives d'escroquerie et de rester vigilantes. Si vous recevez un tel e-mail, veuillez ne pas cliquer sur le lien et supprimer l'e-mail.