Augmentation significative des salaires et exonération fiscale au Luxembourg
Luxembourg - 20 juillet 2024
D'ici la fin de l'année, le salaire minimum au Luxembourg connaîtra une hausse significative. Cette augmentation, prévue pour le quatrième trimestre de l'année, portera le salaire minimum non qualifié à 2635,21 euros par mois (contre 2570,93 euros actuellement). Pour le salaire minimum qualifié, cette hausse le fera atteindre un niveau sans précédent de 3162,23 euros par mois.
Bien que le Luxembourg continue d'offrir le salaire minimum le plus attractif en Europe, le gouvernement envisage également une mesure fiscale importante. En particulier, il prévoit d'exonérer d'impôts les personnes de la classe 1 fiscale. Ce changement sera effectué par l'ajustement du crédit d'impôt salaire social minimum (CISSM), un dispositif appliqué automatiquement sur les fiches de paie à condition que la personne soit éligible. Ce dispositif, instauré pour la première fois par le gouvernement précédent après les élections de 2018, vise à augmenter mensuellement le revenu des travailleurs aux plus faibles salaires de 100 euros.
À partir de janvier 2025, les travailleurs percevant le salaire minimum non qualifié au Luxembourg ne paieront plus d'impôts. Selon les estimations de l'Institut de la statistique et des études économiques (IGSS) en mars 2022, environ 38 000 personnes, soit 8,7 % des employés du pays, bénéficieront de ce changement.
Cet effort du gouvernement pour soutenir le pouvoir d'achat des personnes à faible revenu intervient alors que, malgré un salaire minimum plus élevé que dans d'autres parties de l'Europe, ce revenu ne garantit pas un "niveau de vie adéquat". De plus, dans de nombreux secteurs tels que l'hôtellerie, l'agriculture et le commerce, ou pour certains groupes démographiques, être au bas de l'échelle des salaires reste un défi majeur. Une étude de la Chambre des salariés a montré qu'un travailleur sur quatre reçoit toujours le salaire minimum après dix ans de travail.
Installation du siège européen de Lyten au Luxembourg
Luxembourg - 20 juillet 2024
Le gouvernement luxembourgeois a décidé d'investir dans Lyten, leader mondial dans le domaine des batteries lithium-soufre. Trois ministres luxembourgeois et le PDG de Lyten ont qualifié cette initiative de "succès retentissant".
Le gouvernement du Luxembourg investira 15 millions d'euros dans la société américaine Lyten. Cette dernière avait annoncé l'année dernière qu'elle établirait son siège européen au Luxembourg. Cet investissement sera réalisé par le biais du Luxembourg Future Fund 2, financé conjointement par la Société Nationale de Crédit et d'Investissement (SNCI) et le Fonds Européen d'Investissement (FEI). Cette nouvelle a été annoncée par Xavier Bettel, ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, Gilles Roth, ministre des Finances, et Lex Delles, ministre de l'Économie, des PME, de l'Énergie et du Tourisme, tous trois impliqués dans la SNCI, aux côtés de Dan Cook, PDG de Lyten.
Lyten se spécialise dans la durabilité et la production de batteries innovantes. Le PDG de Lyten a déclaré : "Nous pouvons réduire le poids des batteries de 40 à 70 %. Cette caractéristique rend les batteries idéales pour tous types de véhicules, y compris les voitures, camions, drones et bien d'autres applications."
Les trois ministres luxembourgeois ont souligné les multiples avantages de ce projet. Cet investissement est un pas vers l'avenir, la digitalisation et la durabilité, contribuant à renforcer l'expertise financière du Luxembourg. Ils ont également noté que ce projet, en phase avec l'économie luxembourgeoise, représente une opportunité pour la recherche et le développement, la réduction des émissions de carbone et le renforcement de la position du Luxembourg en tant que siège central des grandes entreprises.
Après avoir visité l'Université du Luxembourg et le LIST (Luxembourg Institute of Science and Technology), le PDG de Lyten n'a pas exclu la possibilité de produire les produits de l'entreprise au Luxembourg.
Annulation du recrutement d'un employé à la mairie d'Hesperange par le ministre en raison de liens familiaux
Luxembourg - 20 juillet 2024
Léon Gloden, ministre de l'Intérieur du Luxembourg, a annulé la décision du conseil municipal d'Hesperange de recruter un "coordinateur du Pacte communal". Cette décision fait suite à des objections des partis d'opposition et à un examen légal. Les partis d'opposition ont protesté en raison d'un manque de qualifications adéquates du candidat choisi et de liens familiaux avec le maire Marc Lies, membre du parti (CSV).
Le poste en question exigeait des qualifications spécifiques, incluant un diplôme de licence en sciences sociales ou en études interculturelles et au moins trois ans d'expérience professionnelle dans des domaines connexes. Le candidat sélectionné n'a pas satisfait à ces critères. De plus, les accusations de conflit d'intérêts en raison des relations familiales entre le maire et le candidat ont soulevé des préoccupations concernant la transparence et l'équité du processus de recrutement.
Les partis d'opposition ont salué la décision du ministre, la considérant comme une victoire pour l'intégrité administrative. Cette action souligne l'importance de la transparence et de la justice dans les processus de recrutement des municipalités luxembourgeoises. Les partis d'opposition voient cette décision comme un pas positif vers l'amélioration des normes de recrutement dans le pays.
Cette annulation reflète l'engagement du gouvernement à maintenir des pratiques de recrutement équitables et à éviter tout conflit d'intérêts, assurant ainsi une gouvernance plus transparente et responsable.
Augmentation de 10 % de l'allocation de vie chère et triplement de la prime énergie au Luxembourg
Luxembourg - 20 juillet 2024
Le gouvernement luxembourgeois a annoncé de nouvelles modifications des allocations sociales pour les familles à faible revenu. Ces changements comprennent une augmentation de 10 % de l'allocation de vie chère et un triplement de la prime énergie, visant à soutenir les familles face à la fin des restrictions sur les prix de l'énergie à la fin de cette année.
Augmentation de 10 % de l'allocation de vie chère
Selon le gouvernement, l'allocation de vie chère pour les personnes à faible revenu augmentera de 10 %. Par exemple, une personne seule avec un revenu maximal de 2710 euros pourra désormais recevoir 1817 euros au lieu de 1652 euros, soit 165 euros de plus. De même, une famille de deux personnes avec un revenu maximal de 4065 euros recevra 2272 euros au lieu de 2065 euros (207 euros de plus), et une famille de quatre personnes avec un revenu maximal de 5692 euros recevra 3182 euros au lieu de 2891 euros (291 euros de plus).
Triplement de la prime énergie
La prime énergie, destinée à aider les familles à faire face aux coûts élevés de l'énergie, sera triplée. Désormais, le revenu maximal pour bénéficier de cette prime sera de 25 % supérieur au seuil pour l'allocation de vie chère. Ainsi, une personne seule avec un revenu maximal de 3388 euros recevra 600 euros au lieu de 200 euros. Une famille de deux personnes avec un revenu maximal de 5082 euros recevra 750 euros au lieu de 250 euros, et une famille de quatre personnes avec un revenu maximal de 7115 euros recevra 1050 euros au lieu de 350 euros.
Changements dans le processus de paiement
Pour améliorer le processus de paiement des aides, ces deux aides seront désormais automatiquement versées aux bénéficiaires du revenu d'inclusion sociale (Revis). Cette mesure vise à répondre au fait que plus de 30 % des bénéficiaires ne demandent pas ces aides. De plus, le Fonds national de solidarité (FNS) enverra les informations concernant les bénéficiaires de l'allocation de vie chère aux municipalités afin qu'elles puissent également verser automatiquement leurs aides.
Autres changements significatifs
Parmi les autres changements importants, citons la réduction de la durée de résidence au Luxembourg de 12 mois à 3 mois pour bénéficier de ces aides. La date limite de demande a été prolongée du 31 octobre au 31 décembre. Les demandeurs pourront désormais soumettre deux demandes par an, car leur situation financière peut changer au cours de l'année. De plus, les revenus des personnes de moins de 30 ans vivant avec leurs parents ne seront pas pris en compte dans le calcul de l'éligibilité aux aides.
Ces nouvelles modifications des aides sociales reflètent l'engagement du gouvernement luxembourgeois à soutenir les familles à faible revenu et à améliorer leurs conditions de vie.
Encouragement des locataires à signaler les infractions des propriétaires aux municipalités
Luxembourg - 20 juillet 2024
Quatre villes frontalières françaises ont demandé aux propriétaires de soumettre leurs biens à une inspection locale avant de les louer, afin de lutter contre les logements insalubres.
Cette initiative, mise en œuvre dans les villes frontalières françaises d'Audun-le-Tiche, Villerupt, Ottange et Thil, devrait entrer en vigueur en janvier 2025. L'objectif est de lutter contre les logements insalubres et les propriétaires abusifs. Selon ce programme, chaque propriétaire doit faire inspecter son bien par les autorités locales avant de le louer. En cas de non-respect de cette réglementation, l'adresse du bien sera signalée à la Caisse d'Allocations Familiales (CAF), et les aides au logement versées au propriétaire seront suspendues.
Réactions au Luxembourg
Gilles Baum, président de la commission du logement au Luxembourg, considère ce plan comme une "idée intéressante". Il a souligné que certains propriétaires abusifs au Luxembourg louent des appartements de 25 mètres carrés pour plus de 1000 euros par mois, alors que les municipalités ne sont pas en mesure de contrôler l'état sanitaire et sécuritaire des logements avant leur location.
Selon la loi du 20 décembre 2019, chaque propriétaire doit déclarer son bien à la municipalité avant de le louer et indiquer le nombre de personnes autorisées à y vivre. Ils doivent également fournir un plan du bien avec cette déclaration. Cependant, selon le Parti des Pirates, de nombreux propriétaires ne font pas cette déclaration et la loi n'est pas correctement appliquée.
Défaut d'application de la loi
Marc Goergen, député du Parti des Pirates, a récemment posé une question sur ce sujet, et Léon Gloden, ministre de l'Intérieur, a répondu que le gouvernement privilégiait le système actuel basé sur le signalement des infractions par les locataires aux municipalités. Ces dernières décident ensuite si une inspection est nécessaire. Si des réparations sont nécessaires, elles peuvent ordonner au propriétaire de les effectuer dans un délai imparti ou même ordonner la fermeture du bien. En cas de fermeture, le propriétaire ou l'exploitant doit trouver un nouveau logement pour les locataires.
Nécessité du courage des locataires pour signaler les infractions
Le ministre de l'Intérieur a également indiqué que le gouvernement envisage de réactiver le groupe de travail interministériel sur les critères sanitaires et sécuritaires des logements et de réviser la loi actuelle.
Cependant, signaler les infractions des propriétaires nécessite beaucoup de courage de la part des locataires. Ils doivent se sentir en sécurité, car ils craignent de perdre leur logement. Les partis d'opposition ont proposé d'augmenter le nombre de logements d'urgence fournis par le gouvernement pour que les locataires rencontrent moins de difficultés. Selon une étude réalisée par Statec en 2021, près d'un sixième des familles au Luxembourg ont déclaré vivre dans des logements insalubres.
Encourager les locataires à signaler les infractions des propriétaires aux municipalités peut non seulement améliorer leur qualité de vie, mais aussi prévenir d'autres abus et infractions. Certaines de ces infractions comprennent la location de logements insalubres sans respecter les normes sanitaires et sécuritaires, la perception de loyers injustes, l'absence de services de base tels que les réparations nécessaires, le manque de ventilation adéquate, la présence de moisissures et d'humidité sur les murs, des problèmes sérieux dans les systèmes de chauffage et de climatisation, et le non-fourniture des documents légaux relatifs au contrat de location. Le signalement de ces infractions aux municipalités peut garantir que les propriétaires soient tenus responsables et que les conditions de logement s'améliorent.
À lire absolument : Mise en œuvre des nouvelles lois sur la location de logements à partir du 1er août au Luxembourg
Luxembourg - 20 juillet 2024
À partir du 1er août, de nouvelles lois sur la location de logements entreront en vigueur au Luxembourg. Celles-ci visent à réduire les coûts initiaux pour les locataires et à répartir équitablement les frais d'agence immobilière entre propriétaires et locataires. De plus, de nouvelles réglementations concernant la colocation ont été établies.
Le Parlement luxembourgeois a adopté de nouvelles réformes de la loi sur la location de logements. Le ministère du Logement a annoncé que ces lois seront mises en œuvre à partir du 1er août. Voici les principales modifications apportées par cette législation.
Répartition des frais d'agence immobilière
Le ministère du Logement a déclaré que dorénavant, les frais de commission des agences immobilières seront répartis équitablement - c'est-à-dire 50/50 - entre propriétaires et locataires. Ce changement devrait alléger considérablement la charge financière pesant sur les locataires.
Suppression du concept de « logement de luxe »
L'une des modifications majeures est la suppression du concept de « logement de luxe ». Auparavant, ce concept permettait aux propriétaires d'échapper au plafonnement des loyers fixé par la loi à 5 % de l'investissement dans le logement. Le gouvernement a annoncé qu'avec les conditions actuelles du marché, les logements coûteux et de luxe n'ont plus besoin d'une protection spéciale de la part du législateur, ce qui profitera aux locataires.
Réduction de la garantie de loyer à 2 mois
Selon la nouvelle loi, le montant maximal légal de la garantie de loyer sera réduit de trois mois à deux mois. Cette mesure permettra aux locataires de payer moins pour accéder à un nouveau logement. De plus, la procédure de restitution de la garantie de loyer a été établie avec des conditions spécifiques, et des pénalités seront appliquées si les délais légaux ne sont pas respectés par le propriétaire.
Limitation de l'augmentation des loyers à 10 %
La nouvelle législation élimine l'augmentation annuelle des loyers et instaure à la place une limite de 10 % tous les deux ans. Cette modification empêchera les augmentations excessives des loyers et protégera les locataires contre les fluctuations imprévisibles.
Obligation de contrats de location écrits et respect du plafonnement légal des loyers
Désormais, tous les contrats de location devront être rédigés par écrit et inclure certaines clauses obligatoires, notamment le respect du plafonnement légal des loyers (5 % de l'investissement dans le logement). Ces changements visent à accroître la transparence et la légalité des contrats de location.
Nouvelles réglementations pour les colocations
La nouvelle loi introduit des réglementations spécifiques pour les colocations, qui n'existaient pas dans la législation actuelle. Selon cette loi, un « contrat de colocation unique » sera établi entre les locataires et le propriétaire, et les colocataires devront rédiger un « pacte de colocation » écrit pour définir les aspects de la vie commune et les conditions pratiques de ce type de location.
Si l'un des colocataires souhaite se libérer de ses engagements avant la fin du contrat, il doit le faire en informant le propriétaire et les autres colocataires avec un préavis de trois mois. Cette notification au propriétaire doit être effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception. Le colocataire sortant est tenu de trouver un remplaçant avant la fin du délai de préavis. S'il ne trouve pas de remplaçant, il doit prouver qu'il a fait des efforts suffisants et efficaces pour en trouver un.
Ces nouvelles lois visent à améliorer les conditions de location et à protéger les droits des locataires au Luxembourg. On s'attend à ce qu'elles aient un impact positif sur le marché immobilier du pays.
Programme de la visite historique du Pape François au Luxembourg en septembre
Luxembourg - 20 juillet 2024
Le Pape François, leader de l'Église catholique, effectuera une visite sans précédent au Luxembourg en septembre 2024. Les détails de cette visite et les activités prévues ont été annoncés.
Une date historique : le 26 septembre 2024
Le Luxembourg accueillera l'une des personnalités les plus éminentes du monde le 26 septembre. Le Pape François se rendra dans le pays à l'invitation de la cour grand-ducale. Son arrivée à l'aéroport de Findel est prévue à 10 heures du matin, où il sera accueilli par le Grand-Duc et la Grande-Duchesse ainsi que par le Premier ministre.
Rencontre avec les autorités luxembourgeoises
À 11 heures, le Pape François se rendra au Palais grand-ducal pour une rencontre d'une heure avec le couple grand-ducal. Ensuite, il se dirigera vers le "Cercle Cité" dans le quartier Ville-Haute pour rencontrer les autorités nationales et les représentants de la société civile.
Déplacement en "papamobile" dans la ville
L'un des moments les plus intéressants de cette visite sera le déplacement du Pape dans le centre-ville de Luxembourg avec sa célèbre "papamobile". Ce parcours est prévu de 12h45 à 13h15 et comprendra un itinéraire à travers le centre-ville.
Rencontre avec les fidèles à la Cathédrale
À 16h30, le Pape François rencontrera les fidèles luxembourgeois à la Cathédrale Notre-Dame. Lors de cette rencontre, des jeunes lui souhaiteront la bienvenue avec des chants et des danses, et la vie religieuse de la diaspora sera mise en avant. Le Pape prononcera également un discours et recevra un cadeau de l'Église luxembourgeoise, comprenant un don pour le Dicastère pour le Service de la Charité.
Poursuite du voyage en Belgique
Le Pape François quittera le Luxembourg à 18h15 pour poursuivre son voyage en Belgique. À Bruxelles, il célébrera une messe au stade Roi Baudouin le dimanche matin.
Cette visite du Pape François au Luxembourg est attendue avec beaucoup d'enthousiasme et promet d'être un événement marquant pour le pays.
Réduction des impôts sur le revenu : combien vais-je économiser ?
Luxembourg - 20 juillet 2024
Le ministre des Finances, Gilles Roth, a présenté un ensemble de réductions fiscales qui entreront en vigueur le 1er janvier 2025. Ce paquet comprend des allègements fiscaux significatifs pour les familles monoparentales.
Changements dans les taux d'imposition
Ces mesures concernent à la fois les contribuables résidents, les travailleurs frontaliers, les entreprises et le secteur financier. "Cette série de mesures vise à améliorer le pouvoir d'achat, la compétitivité, l'attractivité et à soutenir la croissance et la solidarité sociale", a expliqué le ministre. Il a souligné que les réductions concernent particulièrement la classe fiscale 1a, qui inclut les familles monoparentales exposées au risque de pauvreté, un problème que le gouvernement souhaite aborder. Le ministre a insisté sur le fait que ces mesures "ne sont pas un pari à l'aveugle mais un investissement dans les citoyens, les entreprises et l'avenir".
Détails des réductions fiscales
Le gouvernement a approuvé un total de seize mesures fiscales qui seront présentées sous forme de projet de loi. Le paquet global de ces mesures a une valeur de plus d'un demi-milliard d'euros, précisément 535 millions d'euros.
Classe fiscale 1a
Une famille monoparentale avec un enfant et un revenu annuel de 50 000 euros paiera 2 890 euros d'impôts l'année prochaine. Ce montant est inférieur de 1 794 euros à celui de cette année (-38,3 %) et de 2 503 euros à celui de 2023 (-46,4 %).
Si cette famille bénéficie du crédit d'impôt monoparental, elle recevra 614 euros de l'État, alors qu'elle payait 2 179 euros en 2024 et 2 888 euros en 2023, ce qui représente une réduction de plus de 100 % de l'impôt.
Un retraité avec un revenu annuel de 50 000 euros paiera 4 207 euros d'impôts l'année prochaine. Ce montant est inférieur de 2 173 euros à celui de cette année (-34,1 %) et de 2 883 euros à celui de 2023 (-40,7 %).
Classe fiscale 1
Une personne seule avec un revenu annuel de 50 000 euros paiera 5 208 euros d'impôts l'année prochaine. Ce montant est inférieur de 502 euros à celui de cette année (-8,8 %) et de 927 euros à celui de 2023 (-15,1 %).
Classe fiscale 2
Une famille avec deux enfants et un revenu annuel de 75 000 euros (⅔ pour l'un, ⅓ pour l'autre), paiera 4 024 euros d'impôts en 2025. Ce montant est inférieur de 444 euros à celui de cette année (-9,9 %) et de 694 euros à celui de 2023 (-14,7 %).
Allègements fiscaux pour les entreprises
Le taux d'imposition sur les sociétés passera de 17 % à 16 %, réduisant ainsi la charge fiscale globale de 24,94 % à 23,87 %.
Pour les petites entreprises, le taux d'imposition sur les sociétés passera de 15 % à 14 %, réduisant la charge fiscale globale de 22,8 % à 21,73 %.
Avantages fiscaux pour les frontaliers et les jeunes
Le gouvernement a prévu un crédit d'impôt pour les heures supplémentaires des travailleurs frontaliers, plafonné à 700 euros par an.
Pour attirer les talents, les personnes migrant vers le Luxembourg bénéficieront d'une exonération fiscale de 50 % sur leur revenu annuel, avec un plafond de 400 000 euros.
Les jeunes de moins de 30 ans bénéficieront d'une exonération fiscale jusqu'à 75 % pour les nouveaux bonus, dont le montant varie entre 2 500 et 5 000 euros.
Augmentation du pouvoir d'achat et avantages fiscaux
Globalement, ces réductions fiscales signifient une augmentation du pouvoir d'achat des ménages et un soutien à la croissance économique. Les allègements fiscaux pour les entreprises signifient également une augmentation de la compétitivité et de l'attractivité économique du Luxembourg. Ces changements seront bénéfiques non seulement pour les ménages, mais aussi pour les entreprises et l'économie du pays dans son ensemble.
Détournement de Plusieurs Millions d'Euros à l'Organisation Caritative Caritas au Luxembourg
Luxembourg - 20 juillet 2024
Dans une affaire de fraude et de détournement de fonds à grande échelle, l'organisation caritative Caritas, qui aide les personnes dans le besoin au Luxembourg, a annoncé avoir déposé une plainte après avoir découvert un vol financier s'élevant à plusieurs millions d'euros. L'organisation a confirmé qu'environ 60 millions d'euros avaient été dérobés de ses fonds.
Selon les informations obtenues, la "Fondation Cécile Ginter" et "Caritas Accueil et Solidarité" sont également impliquées dans ce scandale financier. Cependant, "Caritas Jeunes et Familles" a confirmé qu'étant une entité juridique complètement séparée de Caritas Luxembourg, elle n'est pas impliquée dans cette affaire.
Les projets affectés par ce détournement de fonds comprennent des structures d'accueil pour les migrants et des projets de coopération internationale. Les transferts financiers ont été effectués au cours des six derniers mois du Luxembourg vers une banque espagnole, avec des montants allant de 250 000 à 500 000 euros.
Caritas a annoncé avoir déposé cette plainte auprès du tribunal de Luxembourg le 17 juillet 2024 et que les enquêtes sont en cours. À ce stade de l'affaire, le parquet de Luxembourg a demandé "l'ouverture d'une procédure judiciaire pour des accusations de falsification et usage de faux documents, fraude, abus de confiance, vol interne, fraude informatique et blanchiment d'argent". Plusieurs sections de la police judiciaire sont responsables de l'enquête sur cette affaire. La Cellule de Renseignement Financier (CRF) et le Bureau de Récupération des Avoirs (BRA) participent également à ces enquêtes.
Dans un communiqué de presse, le gouvernement luxembourgeois a déclaré qu'il "condamne fermement tout vol financier, en particulier lorsqu'il se produit dans une organisation caritative qui travaille quotidiennement au profit des personnes les plus vulnérables et nécessiteuses de la société", ajoutant qu'il travaille à "identifier des solutions pour garantir la continuité des activités de soutien aux personnes dans le besoin au Luxembourg".